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La gendarmerie apporte son expertise lors du 8ᵉ congrès international Francopol
La gendarmerie apporte son expertise lors du 8ᵉ congrès international Francopol
Par la lieutenante Floriane Hours La 8ᵉ édition du congrès Francopol, réseau international francophone de formation policière, s’est déroulée les 8 et 9 octobre 2025 au sein des locaux de la Direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS), organisatrice de l’événement. Portant sur « Les Nouvelles technologies au service de l’action policière », le congrès a réuni plus de 300 personnes issues de 17 pays. « Les nouvelles technologies ne sont pas seulement des outils d’efficacité, elles sont le levier d’une transformation culturelle, d’une nouvelle manière de concevoir la sécurité. Une manière à la fois plus réactive, plus connectée et plus proche du citoyen. » C’est par ces mots que Sophie Hatt, ancienne directrice de la Direction de la coopération internationale de sécurité (DCIS) et présidente de l’association Francopol, réseau international francophone de formation policière, a lancé la 8ᵉ édition du congrès international Francopol, en présence notamment des Directeurs généraux de la gendarmerie nationale (DGGN), le général d’armée Hubert Bonneau, de la police nationale (DGPN), Louis Laugier, du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, du nouveau chef de la DCIS, Georges Salinas, et de l’Ambassadeur Désiré Nyaruhirira, conseiller spécial politique et diplomatique de la secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Six tables rondes, douze ateliers Venant des quatre coins du monde — d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique — plus de 300 personnes (certaines en présentiel, d’autres en distanciel), issues de 17 pays francophones ou francophiles, ont échangé durant deux jours autour du grand thème choisi pour le congrès : « Les nouvelles technologies au service de l’action policière ». Pour nourrir les échanges, le congrès a été structuré autour de six tables rondes portant, pour la première, sur le volet de la formation avec la présence du général Laurent Vidal, adjoint au Commandant des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN) ; pour la deuxième sur le sujet des nouvelles technologies dans la lutte contre la cybercriminalité ; pour la troisième sur l’état des lieux du traitement de la désinformation par les organisations policières dans l’espace francophone ; pour la quatrième sur l’intégration des technologies dans la relation et le service au citoyen ; pour la cinquième sur l’évolution de l’action policière face aux défis de la cyberpédocriminalité ; et enfin pour la sixième sur l’utilisation des technologies pour moderniser la réponse sécuritaire face aux attentats terroristes. Une table ronde qui s’est déroulée avec la participation du lieutenant-colonel Thierry Dodier, chef de l’Unité d’investigations et d’identification (UII) de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Afin de permettre aux participants d’échanger plus en profondeur et en détail sur les thématiques abordées durant les tables rondes, et en parallèle de ces dernières, douze ateliers répartis sur les deux jours ont été proposés. Comportant des effectifs plus restreints, ils ont porté sur des sujets plus spécifiques tels que la formation à l'utilisation de l'IA générative et des outils numériques à destination des formatrices et formateurs et des policiers, ou encore l’utilisation des métadonnées au service de la lutte contre l’insécurité routière. Parmi ces ateliers, celui dédié à la simulation numérique au service de la formation des forces de sécurité intérieure a été porté par la gendarmerie nationale, avec l’intervention de deux militaires, experts de haut niveau sur ces thématiques, le chef d’escadron Michaël, commandant du Centre de formation opérationnelle par la simulation numérique (CFOSN) à l’Académie militaire de la gendarmerie nationale (AMGN) et le maréchal des logis chef Martin, sous-officier au Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Parentis-en-Born . Un réseau de réflexion de l’influence Avec ces échanges, l’objectif est de permettre à l’ensemble des participants, hauts responsables ou spécialistes de l’espace francophone et francophile, d’observer les bonnes pratiques mises en place dans d’autres pays, de partager les leurs et d’avancer ensemble sur des axes de réflexion communs à toutes les forces. « Souvent, nous travaillons à chercher des solutions innovantes, alors que certaines existent déjà, sont déjà mises en œuvre dans d’autres pays, et fonctionnent », explique l’un des participants. Au-delà des éléments apportés lors du congrès, l’autre intérêt de ce dernier est la construction de pont de coopération entre les différents acteurs, comme l’explique le colonel de gendarmerie Stéphane, chef de la division des partenariats de la DCIS, en charge de l’organisation du congrès de Francopol : « Francopol est un outil de réseau et d’influence particulièrement important. Il permet, en plus des informations qui vont être véhiculées lors du congrès, d’établir des mises en relation, des prises de contacts, des échanges et des rendez-vous qui se prennent soit en bilatéral, soit en multilatéral.». Des mises en relations majeures pour permettre aux forces de sécurité d’avancer ensemble sur les problématiques de sécurité globale dans un monde où la criminalité n’a plus de frontières. Piloté par la DCIS et la Sûreté du Québec, le réseau Francopol, présidé par le directeur ou la directrice de la DCIS, est l’un des 16 réseaux de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Association internationale, Francopol regroupe 72 services (gendarmerie, police, etc.) de 22 pays. Elle compte douze comités techniques portant sur des sujets variés tels que le terrorisme, l’éthique et la déontologie, la sécurité routière et la formation, où se trouvent des militaires de la gendarmerie nationale.
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