Ah si ! Le "faux Médiapart" et les affirmations de Takiedine, c'est comme le "faux Henry". La dégradation de Dreyfus aux Invalides est similaire au fait de retirer la légion d'honneur à Sarkozy. Et ils ont été tous les deux emprisonnés à la santé. Là, j'étais à deux doigts de boire un rhum à 15 h.

En lisant le bouquin de Sarko, on n'a pas l'impression que c'était facile, pourtant... Entre la housse en plastique qui gratte, le matelas trop dur, les murs épais comme du carton et le tapis de course de la salle de sports même pas électrique, franchement !

Surtout au moment de la comparaison entre l'auteur et Alfred Dreyfus...

Un prêt amical.

Mais avec un tropisme Bolloré-compatible.

Et un vaste complot avec plein de juges rouges et de Mediapart dedans continue d'être ourdi.

Jésus est un recours (cela peut s'entendre mais le propriétaire de Fayard sera heureux de l'apprendre). Marine le Pen est républicaine et fréquentable (il n'y a pas d'appel formel à l'«union des droites» mais on s'en rapproche).

Littérairement, c'est nul. Pour le reste, Nicolas Sarkozy se mesure à Alfred Dreyfus (tout va bien). La prison, c'est dur mais le personnel y est remarquable. La famille est une force (c'est vrai).

Ce fut un prêt. Je n'aurais jamais acheté cela.

Fayard aurait dû en fournir un...

Cela évitera aux lecteurs éventuels de subir un tome 2 encore plus pénible à lire.

Je l'ai achevé à l'instant dans la douleur. En cas de confirmation du jugement de premier instance, on suppliera la Cour d'appel de Paris d'infliger à l'auteur de ce texte une peine inférieure aux trois semaines qu'il a passées à la Santé.

Et puis ce cinéma de la "captation de l'instant dans la vérité du tournage" qui dévide le temps en ne s'appuyant sur aucun choix de montage clair me gave profondément. Kechiche peut me sidérer durant quelques séquences. Mais il m'ennuie sur la durée. Donc, je ne m'inflige pas de revoir ses films.

La critique Raphaëlle Pireyre a mis le doigt sur ce qui me gène depuis des années chez lui. Un décalage entre un discours critique sur la domination sociale et un male gaze qui érotise, voire réifie, le corps féminin au prétexte de l'art (avec un grand A) mais n'est jamais interrogé.

Pour feu mon fils, il a fallu produire 77 CV pour un stage de huit semaines. Quasiment aucune réponse à chaque fois. A la fin, c'est une institution publique qui l'a chaleureusement accueilli...