Michaël Mangeon
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Histoires du #nucléaire. Docteur, chercheur associé EVS UMR5600, consultant, enseignant. Mes propos n’engagent que moi.
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Pour la photo :

Manutention de la cuve principale de Phénix, prototype de réacteur nucléaire à neutrons rapides (RNR) refroidi au sodium, en construction sur le site du CEA Marcoule en novembre 1970.

Source : Archives historiques CEA © CEA/Pierre JAHAN – J1585
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Merci aux élèves du Génie Atomique (GA) de l’INSTN pour leur accueil et leur enthousiasme !

Première partie aujourd’hui du cours de sciences humaines et sociales (SHS), où j’ai présenté mes travaux sur l’histoire du #nucléaire en France.
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Source : Grand, J. and J. Hurtiger, Aspect de radioprotection pendant les interventions de Saint-Laurent-des-Eaux. Bulletin d'information de l'association technique pour l'énergie nucléaire (ATEN), 1971. 91.
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Cet entraînement est le préalable à une intervention dans le caisson du réacteur 1, où le débit d’exposition atteint 200 à 250 mSv/h. La durée d’intervention y est limitée à environ 8 minutes.
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Photo du jour

Début 1970 : un agent d’EDF s’entraîne sur une maquette de l’entresol du réacteur n°1 (filière Uranium naturel graphite gaz) de la centrale #nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, qui a subi un accident de fusion partielle (≈50 kg d’uranium) le 17 octobre 1969.
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Photo du jour

Milieu des années 1960 : Hall des transferts thermiques et nucléaires au centre de recherche EDF à Chatou (Yvelines).
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Illustrations du jour

Début des années 1960 : schémas de fabrication d’éléments combustibles destinés au réacteur #nucléaire de recherche EL3 du CEA Saclay et au réacteur G1 du CEA Marcoule.
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À Marcoule, les réacteurs G ont un caisson en béton précontraint ; EDF 1 et 2, un caisson métallique. Avec EDF 3 (Chinon A3), EDF adopte le béton précontraint, utilisé ensuite à Saint-Laurent-des-Eaux et au Bugey.

Source en photo
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📸Photo du jour

Début des années 1960 : Livraison d’une tôle destinée au caisson métallique qui accueillera le cœur du réacteur EDF 2 (A2, UNGG) de la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire).
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Source en photo (Photo Pierre Jahan).
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Photo du jour

Milieu des années 1960 : Détail d'une installation de purification et de concentration du plutonium avec boîte à gants. Nous sommes au laboratoire de radiochimie du CEA Fontenay-aux-Roses.
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En 1954, le Secrétariat d’État à la Guerre présente sa vision du passage de l’énergie nucléaire militaire vers le domaine civil.

L’euphorie domine, même si la rentabilité du nucléaire civil suscite des interrogations.

« Construisons d’abord, nous verrons ensuite ! » 😅
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En mai 2023, le délai estimé en cas d'arrêt total du refroidissement avant fusion du cœur le plus chaud était de l'ordre de la dizaine de jours. L'arrêt s'étant prolongé et la décroissance étant exponentielle, ce délai a sans bien augmenté (cf. recherche-expertise.asnr.fr/actualites/u...)
Ukraine : situation de la centrale de Zaporizhzhya au 15 mai 2023 | IRSN
Situation à la centrale de Zaporijia au 15 mai 2023.
recherche-expertise.asnr.fr
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En effet. Mais de combien, je ne sais pas. Dommage de ne plus avoir de communication de l’ASNR sur ce sujet.
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📢 Rafael Grossi (AIEA) insiste : il est urgent de rétablir l’alimentation externe. Un accident nucléaire ne servirait aucune des parties.

Source : www.iaea.org/newscenter/p...

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www.iaea.org
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✅ L’AIEA confirme que les systèmes de refroidissement fonctionnent.
Niveaux de radioactivité stables.
Le site dispose de carburant pour plus de 10 jours, avec réapprovisionnement régulier. 5/6
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⚠️ Risque : une perte totale d’alimentation (externe + diesels) pourrait provoquer une fusion du combustible nucléaire si le refroidissement échouait. Des générateurs mobiles existent en dernier recours. 4/6
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Les réacteurs sont à l’arrêt depuis plus de 3 ans. Cela a permis le refroidissement du combustible et réduit la quantité de matières radioactives. 3/6
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La centrale fonctionne uniquement grâce à ses générateurs diesel d’urgence : 8 en service, 9 en veille, 3 en maintenance.
Réparations impossibles pour l’instant à cause des hostilités. 2/6