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amoureux et actionnaire du glorieux FC Sochaux Montbéliard
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Deck revient à Strasbourg, et on apprend que les cavaliers étaient passés à l'auberge zum Nesselbach à Strasbourg, mais sont repartis aussi sec avec le comte Friedrich de Wurtemberg-Montbéliard.
December 6, 2025 at 9:23 AM
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les Ultras de Sochaux ils déconnent pas pour les stickers (j'aime bien le Made in Montbé)
Pylone recouvert de stickers de supporters sochaliens après un match contre le Paris Atletico
November 15, 2025 at 10:54 AM
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I. Päivi, Suvi, Pekka, Mikko et les autres
Europe, 60 degrés nord Chroniques du front de l’est depuis Helsinki fr. Marie-Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond, op Les quelques pages qui suivent n’ont d’autre ambition que de donner, à travers anecdotes et portraits, un témoignage personnel de la manière dont la guerre d’Ukraine affecte la Finlande et façonne une nouvelle étape des relations russo-finlandaises, avec les implications que cela peut avoir pour toute l’Europe. Certaines références historiques ou culturelles sont, pour les besoins de l’exercice, décrites de manière un peu simplifiée sans que cela affecte leur pertinence : que les lecteurs spécialistes veuillent bien m’en excuser. (Tous les prénoms ont été changés, sauf « Xénia ».) I. Päivi, Suvi, Pekka, Mikko et les autres Je m’étais couché la veille inquiet, comme beaucoup, de l’évolution de la situation à la frontière russo-ukrainienne. Depuis l’automne précédent, en Finlande on répétait partout d’un air grave : « il va y aller ». Beaucoup d’indéterminé dans cette phrase, mais tout le monde savait bien de quoi il était question : Poutine, l’Ukraine. Mes conversations avec familles et amis en France via WhatsApp ou Zoom me permettaient de mesurer le décalage dans la perception de cette réalité russe : ici en Finlande, on connaît ce voisin, on sait bien que la géographie ne changera jamais, on a appris à vivre, ou plutôt à survivre en « faisant avec ». On a appris à godiller au long du 20e siècle entre indépendance, résistance héroïque durant la Guerre d’hiver face à l’Armée Rouge, finlandisation pendant la Guerre Froide pour éviter la soumission (non sans certaines compromissions), puis arrimage définitif au camp européen à la faveur de la désorganisation du début des années 90 en Russie. La neutralité de la Finlande n’a jamais été la décision philosophique éclairée de la Suède implémentant les idées des Lumières après le ravage des guerres napoléoniennes, à l’abri du glacis finlandais. Non, à cause de ses 1350 km de frontière avec la Russie, la neutralité de la Finlande au 20e siècle a toujours été celle du veilleur inquiet dans la nuit : un pays dont la neutralité est une paix armée, une société qui maintient la conscription obligatoire et des périodes de réserve régulière, un État qui impose à tous les ouvrages de génie civil d’abriter des cavités pour y cacher des explosifs « au cas où », afin de retarder un envahisseur… Le sommeil fut court, et léger : je me réveillai au son de mon téléphone vibrant sur la table de chevet vers 4h30, en ce matin du 24 février 2022. Le Helsingin Sanomat, le premier quotidien de Finlande, venait d’envoyer une notification push exceptionnelle à tous ses abonnés : la Russie envahissait l’Ukraine. Dans une hébétude due au réveil, à l’énormité de l’événement, et à ma découverte en direct d’un vocabulaire militaire que je ne maîtrisais pas encore en finnois, j’ai vu. Comme tout le monde. Ces images des caméras de surveillance à la douane ukrainienne. Les chars qui avancent dans la nuit. L’image qui se coupe. Je ne le savais pas encore, mais nous allions, les jours et semaines suivantes, voir des choses bien pires. Quelques heures plus tard, comme tous les jeudis matin, je rencontrais un groupe de Finlandais plutôt âgés. Quelques jeunes dans ce groupe de prière œcuménique que notre communauté de religieux catholiques accueille chaque jeudi, mais une majorité de personnes âgées. Après un temps de prière commune singulièrement grave en ce matin-là, nous socialisons une tasse de café en main. Le trauma se réveillait, et puissamment : « on connaît cette histoire, c’est la nôtre ! » étouffait Päivi dans un sanglot. Durant la Guerre d’hiver et la Guerre de continuation, les Finlandais des régions orientales de la Carélie ont été poussés à l’exode devant l’avancée de l’Armée Rouge. Ceux qui sont restés en arrière sont morts, les soviétiques ont tout jamais récupéré la Carélie, qui était un foyer culturel important pour l’identité finlandaise, notamment la ville côtière de Viipuri, aujourdui Vyborg en Russie. C’est surtout en Carélie que se transmettaient oralement les légendes du Kalevala, l’épopée nationale fixée par écrit au mitan du 19e siècle et qui ont alimenté le romantisme national conduisant à l’indépendance de la Russie en 1917. Tout le long de la frontière, la Russie a grignoté du territoire qu’elle n’a jamais rendu, et la Finlande au sortir de la Seconde Guerre Mondiale avait rétréci de 10 % en superficie. « C’est notre histoire, on le sait : ce que les Russes ont pris dans le Donbass, ils ne le rendront jamais ! » ajoute Suvi, une solide octogénaire. Et chacun d’évoquer la mémoire familiale, le récit de ces parents, ou grands-parents pour les plus jeunes, quittant leur foyer à la hâte avec une valise ou au mieux une charrette à bras, laissant tout derrière eux, et débarquant dans une autre région de Finlande comme des « évacués », condamnés à un exil dans leur propre pays et devant réapprendre leur langue et leur culture (les différences régionales sont très marquées en Finlande, notamment entre les dialectes du finnois). Ce trauma générationnel façonne la mémoire de tout le pays. Pekka, un fidèle orthodoxe, rappelle alors qu’en 2017, pour le centenaire de l’indépendance, la décision du métropolite orthodoxe de Finlande avait été remarquée : il avait décidé d’abandonner la référence à la Carélie dans son titre. Il n’était ainsi plus « métropolite de Carélie et de toute la Finlande » mais simplement « métropolite de Finlande », signalant un abandon définitif par l’Église orthodoxe en Finlande des prétentions territoriales sur la Carélie russe, à l’unisson de toute la société finlandaise qui a depuis longtemps entériné ce changement de frontières. Ce même métropolite, dans les semaines et mois suivant le 24 février, allait chaque dimanche publier un communiqué condamnant les prières et prêches du pa… « Il faut que l’Ukraine tienne, il ne faut pas qu’on les abandonne ». Déjà, en ce premier matin d’un changement d’époque, on exprimait ici à Helsinki, à 3h de train de Saint Pétersbourg, cette réalité comme une évidence indiscutable : Poutine ne s’arrêtera pas là, l’impérialisme russe est insatiable, il ne faut pas se laisser avoir, sinon le grignotage des marches orientales de l’Europe sera sans fin. Déjà une sourde inquiétude naît dans la conversation… et si c’était notre tour après ? À cette date, la Finlande n’est pas membre de l’OTAN… certains se « rassurent » en disant que c’est les pays Baltes qui sont plus exposés, car proies plus faciles. « Mais eux ils sont dans l’OTAN ! » rappelle un autre. Nous ne le savions pas encore, mais l’opinion publique allait connaître un retournement rare sur ce type de question de politique étrangère : d’un petit 20 % de soutien dans la population finlandaise fin 2021 au nom de la neutralité, l’idée d’adhérer à l’OTAN allait grimper en flèche après le 24 février 2022 en dépassant les 80 % dès avril 2022. Depuis, l’adhésion à l’OTAN en 2023 a calmé les esprits, mais le printemps-été 2022 fut particulièrement inquiet en Finlande. Et quelque chose de cette inquiétude revient au seuil de l’été 2025 alors que les destructions d’infrastructures sous-marines et autres accrochages en Baltique deviennent de plus en plus fréquents depuis un an. « Il faut aller devant l’ambassade de Russie manifester, on ne peut pas rester sans rien faire ! » assène Mikko, un des plus jeunes du groupe, encore étudiant à l’université. Cela semblait naturel à mes oreilles de Français, mais c’était beaucoup plus étonnant venant d’un Finlandais : cette nation n’a pas du tout la culture de la rue ! Mais, de fait, une manifestation allait avoir lieu le soir-même et allait me permettre de voir en face le discours de la Russie avec la violence dans laquelle il s’exprime.
September 10, 2025 at 7:58 AM
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hop
April 1, 2025 at 7:43 AM
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Berlin ?
February 28, 2025 at 9:10 AM