Guillaume Allègre
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Économiste OFCE - Sciences Po Auteur de Comment verser de l'argent aux pauvres? (PUF, 2024), Prix de l'AFSE 2025, Grand Prix de la Protection Sociale 2025. Newsletter gratuite : https://guillaumeallegre.substack.com/

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Je me base sur un raisonnement assez simple : il n'y aurait qu'un contrat, le CDI, les jeunes passeraient directement des études au CDI sans passer par tous les contrats précaires, pour la bonne raison que ces contrats n'existeraient pas (et ils n'ont pas toujours existé).

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On a déjà eu cette discussion, non ? ;) Je suis certain que vos apprentis trouvent des CDIs rapidement. Je souligne que le *système* permettant aux entreprises de recourir aux stages, césures, apprentissages, CDDs, CODs, est censé rapprocher les jeunes de l'entreprise mais les éloigne des CDIs.

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"Le futur de la justice passe-t-il par l'IA ? C'est excitant mais éthiquement c'est plus compliqué"

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Disons que deux visions s'opposent : la coercition technocratique vs l'autonomie.

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Ou alors peut-être faudrait-il s'attaquer à la précarité à l'entrée du marché du travail :

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Si on s'en tient aux faits, notons que ce n'est même pas le cas que les diplômées du supérieur ont moins d'enfants que les diplômées du baccalauréat. Elles ont des enfants plus tard... mais autant d'enfants.
Si l'objectif est la natalité, il faut viser l'absence totale de diplôme !

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[On peut souligner l'incohérence sans rentrer dans les procès d'intention.]

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Que cette idée soit répandue par des professeurs d'université est caustique.
Bryan Caplan, par exemple, cité dans la tribune de Julien Damon, a passé sa vie adulte dans l'enseignement supérieur, comme étudiant, doctorant, puis professeur.
Julien Damon est enseignant à Sciences Po et à l'EN3S.

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(2) Les rendements de l'éducation sont élevés.
shs.cairn.info/economie-de-...
Les diplômés ont des salaires plus élevés. L'idée que le diplôme ne serait qu'un signal du talent ne résiste pas aux tests empiriques.
shs.cairn.info

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(1) Un système dans lequel les jeunes ne refont pas plusieurs fois la même année est préférable. Les jeunes apprennent plus en avançant même si cela demande sûrement des ajustements.

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Selon la littérature en sciences de l'éducation, sociologie, économie de l'éducation, la réponse à ces deux questions est oui ! Les objections dans le sens inverse existent mais sont peu convaincantes.

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Cela pose deux questions empiriques :
(1) La stratégie de non-redoublement est-elle pertinente ?
(2) La durée des études est-elle justifiée d'un point de vue privé et social ?

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En réalité, l'idée que les études s'allongent est une impression liée à l'inflation des diplômes. Il y a plus de diplômés. Mais pas parce que les études s'allongent mais parce que les jeunes cohortes ne redoublent plus !

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L'éducation serait trop longue et ne servirait pas à grand-chose à part reporter l'autonomie des jeunes. Le problème est que ... l'âge de fin d'études ne bouge plus depuis la cohorte née en 1975. Le nombre d'étudiants sortant à plus de 25 ans a même tendance à reculer (légèrement).

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Elle est plurielle mais reprend les mêmes termes, que ce soit The Heritage Foundation (Think Tank MAGA), Renaissance, ou ... Julien Damon (EN3S, Sciences Po)

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L'enseignement supérieur fait l'objet d'une attaque plurielle et nouvelle. L'attaque n'est plus limitée à la question du contenu ou de la liberté pédagogique, ou à la place du privé ou du public. L'attaque concerne aujourd'hui l'utilité même de l'enseignement supérieur.

Reposted by Xavier Molénat

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Ok. Merci. Je retiens quand même que l'ampleur du problème en termes d'assiette fiscale (en milliards) exposée à des taux dégressifs a nettement diminué. C'est une bonne nouvelle (sauf si c'est lié à la délocalisation de l'assiette).

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Il y a des tours à la Défense pas vraiment transformables en logements, et à l'inverse, l'endroit qui se porte le mieux est le central business district de Paris (8e, 9e, 1e, 2e)... Mais autrement oui.

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Encore une fois, c'est descriptif : on peut le calculer avec les chiffres contenus dans vos tableaux et graphiques. Cela ne présume pas de la meilleure façon de lever cet impôt supplémentaire.

Je ne suis pas sûr d'être beaucoup plus clair.

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Entre la note et le WP, cet écart est nettement réduit, par pratiquement trois, de 12 à 4 mds il me semble.

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Pour calculer l'écart il faut simplement regarder la différence pour les pourcentiles supérieurs entre le taux effectif d'imposition et le taux maximal et multiplier cette diff par le dénominateur (le revenu éco).

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C'est une question descriptive : c'est la mesure de l'écart à une norme que tout le monde utilise (même le PM démissionnaire ce soir !! Bravo).

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On peut chiffrer en milliards la dégressivité en posant la question contrefactuelle : combien faudrait-il lever d'impôt supplémentaire sur les plus riches pour que l'impôt ne soit pas dégressif ? Ce n'est pas une proposition de politique public, ni même normatif.

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Oui, je me suis mal exprimé. (1) Merci pour ce travail dont tout le monde parle ! (2) je ne parlais pas d'une réforme en particulier ; je parle du problème de la dégressivité pour les hauts revenus telle qu'elle apparaît sur le graphique de la note et du WP.

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Littéralement son quart d'heure de célébrité

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Par contre, cela élimine RG aussi, qui aurait pu expliquer l'extinction de voix de Léa Salamé.