Il m'est vraiment très difficile de suivre les informations dernièrement. C'est extrêmement déprimant.
Il m'est vraiment très difficile de suivre les informations dernièrement. C'est extrêmement déprimant.
Très impressionné par l'urgence qui se dégage du film, qui est puissant, complexe, bruyant et foutraque mais jamais poseur. Et qui ne délivre aucune réponse - Lapid ne fait pas de prosélytisme, il partage ses interrogations, ses doutes et son désespoir. Beau et terrible.
Très impressionné par l'urgence qui se dégage du film, qui est puissant, complexe, bruyant et foutraque mais jamais poseur. Et qui ne délivre aucune réponse - Lapid ne fait pas de prosélytisme, il partage ses interrogations, ses doutes et son désespoir. Beau et terrible.
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Obsédé par son esthétique, le film ne raconte rien. Les personnages sont désincarnés, pures projections de clichés sans histoire. La réalisation met en scène à l'extrême en prétendant tout capter au vol ; résultat, tout semble faux.
Les images sont jolies.
Obsédé par son esthétique, le film ne raconte rien. Les personnages sont désincarnés, pures projections de clichés sans histoire. La réalisation met en scène à l'extrême en prétendant tout capter au vol ; résultat, tout semble faux.
Les images sont jolies.
En à peine 1h30, une épopée au ralenti mais pleine d'ampleur, rigueur narrative et envolées poétiques, maîtrise et lâcher-prise dans une grande cohérence.
Et c'est beau. Un grand plaisir.
En à peine 1h30, une épopée au ralenti mais pleine d'ampleur, rigueur narrative et envolées poétiques, maîtrise et lâcher-prise dans une grande cohérence.
Et c'est beau. Un grand plaisir.
Un peu effrayant mais pas trop, plutôt angoissant, par moments vraiment très drôle. Sérieux dans l'utilisation de son dispositif, bonne balance entre le côté fantastique et la psychologie du couple.
Je recommande.
Un peu effrayant mais pas trop, plutôt angoissant, par moments vraiment très drôle. Sérieux dans l'utilisation de son dispositif, bonne balance entre le côté fantastique et la psychologie du couple.
Je recommande.
De toute façon, je préfère un film niais à un film cynique, alors là je suis content. Mais pas sûr qu'il m'en reste grand chose à long terme.
De toute façon, je préfère un film niais à un film cynique, alors là je suis content. Mais pas sûr qu'il m'en reste grand chose à long terme.
Rien à voir avec le contenu de la loi qui porte son nom, évidemment. Pratique pour le débat.
Rien à voir avec le contenu de la loi qui porte son nom, évidemment. Pratique pour le débat.
La forme est très parisienne et un peu énervante, assez drôle en reflet de l'époque. Mais le contenu est vraiment passionnant (sur le choix des intervenants, on est gâtés).
La forme est très parisienne et un peu énervante, assez drôle en reflet de l'époque. Mais le contenu est vraiment passionnant (sur le choix des intervenants, on est gâtés).
Mais Brian de Palma c'est vraiment compliqué.
Sisters est complètement débile, n'étant supportable que via un jeu de pistes de citations grossières de Hitchcock. Et il est réalisé avec les pieds.
Mais Brian de Palma c'est vraiment compliqué.
Sisters est complètement débile, n'étant supportable que via un jeu de pistes de citations grossières de Hitchcock. Et il est réalisé avec les pieds.
The man I love est un Walsh assez étonnant, on a le sentiment que la musique dicte le ton. Ida Lupino superbe, Robert Alda très impressionnant dans la violence retenue derrière un aspect lisse et propre.
Un résultat mélancolique et assez beau.
The man I love est un Walsh assez étonnant, on a le sentiment que la musique dicte le ton. Ida Lupino superbe, Robert Alda très impressionnant dans la violence retenue derrière un aspect lisse et propre.
Un résultat mélancolique et assez beau.
Pour ma part, je recommande Ingeborg Bachmann. J'aime cette humilité mêlée d'ambition de von Trotta : pas de grands effets, mais un résultat discrètement personnel.
Pour ma part, je recommande Ingeborg Bachmann. J'aime cette humilité mêlée d'ambition de von Trotta : pas de grands effets, mais un résultat discrètement personnel.
À l'inverse d'un auteur, le réalisateur a tout saccagé.
À l'inverse d'un auteur, le réalisateur a tout saccagé.