Julien Vinzent
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[Marseille fait genre] Le Bord’Elles, un équipage en lutte
Fondé en 2016 au sein de l’association marseillaise Lounapo, Bord’Elles est un équipage qui propose des sorties et formations de voile en mixité choisie, entre femmes et personnes trans. Ensemble, ses membres naviguent, partagent la vie au port comme en mer, échangent des savoirs dans une perspective féministe. Le 10 septembre dernier, cinq d’entre elles ont décidé de rejoindre la f.Lotta, une flottille citoyenne internationale en Méditerranée, à bord de l’Albatros II. L’objectif : dénoncer “l’Europe-forteresse” et défendre la liberté de circulation. Une traversée militante, portée par un équipage qui a choisi de prendre la parole collectivement. Héritage – Marion, 31 ans, et Gaëlle, 40 ans Marion navigue depuis qu’elle est enfant. Pourtant, elle parle d’une transmission manquée : “On est beaucoup à être filles de marins, mais ce n’étaient jamais nos mères qui étaient à la barre, c’étaient toujours nos pères.” Elle pense que si son père ne lui a pas transmis cet apprentissage, c’est parce qu’elle est une femme : “Il considérait que je n’étais pas intéressée quand j’étais petite.” Marion rétorque : “Mais un enfant de sept ans n’est jamais désintéressé, ce sont les parents qui doivent devenir intéressants.” Pour Gaëlle, c’est un peu différent, même si, elle aussi, a découvert la voile avec son père. “C’était un père à la fois absent et dysfonctionnel, explique-t-elle. Il a nourri ma curiosité vis-à-vis de la navigation et en même temps, il a réussi à m’en dégoûter totalement.” Il y a quelques années, lorsqu’elle arrive à Marseille, elle refuse que “cet héritage-là” l’emporte et décide de rejoindre l’équipage : “Il ne fallait pas que je reste dégoûtée de la voile à cause d’un mec macho.” Avec le Bord’Elles, elles ont trouvé une autre forme de transmission, “qui cherche un équilibre entre responsabilisation et accompagnement”, explique Marion. Ici, “peu importe notre niveau, il n’y a pas d’attente, pas de jugement”. Les rôles ne sont jamais figés : “Ce n’est pas parce que l’une d’entre nous est très calée en mécanique qu’elle sera forcément sollicitée pour ça. On redemande toujours qui veut faire quoi, peu importe les compétences de chacune.” On m’avait toujours dit que les femmes ne savaient […]
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