Magali Lafourcade
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Secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l’homme @CNCDH.fr accréditée auprès de l’ONU - Magistrate
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· Jun 18
Racisme : la tolérance des Français « résiste aux discours de haine », selon un rapport
Après une année 2023 percutée par les conséquences de l’attaque terroriste du Hamas en Israël, le 7 octobre, l’acceptation de l’autre progresse de nouveau en 2024, selon l’étude annuelle de la Commiss...
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· Jun 14
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· Jun 14
À l’université d’Aix-Marseille, le racisme décomplexé d’étudiants en licence d’histoire
Une dizaine d’étudiants en licence d’histoire à l’université Aix-Marseille ont été convoqués en conseil de discipline, après avoir envoyé des messages à caractère raciste à leurs camarades. Le point …
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![Vous dites que les magistrates qui se revendiquent féministes sont accusées de ne pas respecter leur obligation d’impartialité ?
Cette critique sous-entend, en quelque sorte, que le féminisme serait le contraire du masculinisme, ce qui est totalement faux. Les féministes veulent que l’égalité réelle ne soit pas une référence creuse. Elles promeuvent l’émancipation de chacune et chacun face aux assignations de genre.
Démasculiniser la justice implique une véritable impartialité, à rebours des stéréotypes de genre et éclairée par les enseignements des sciences humaines et sociales. Il faut former les magistrats aux biais cognitifs. On ne peut pas être impartiaux sans s’interroger sur ses propres préjugés.
Qu’apportent les sciences humaines et sociales pour la lecture des violences ?
La vérité se nourrit de la connaissance. Tout le monde trouve très normal que ceux qui travaillent sur le terrorisme apprennent des choses sur la radicalisation et s’imprègnent des aspects psychologiques ; ou que ceux qui travaillent sur la délinquance astucieuse se documentent sur les circuits de financement, la comptabilité.
Sur les violences faites aux femmes, connaître le contexte psychosocial permet de mieux juger. Quand la CNCDH avait sorti son avis sur le « féminicide », beaucoup avaient ricané, mais cela a ouvert un champ nouveau. Le mot n’est pas dans la loi, mais les magistrats l’utilisent. Et derrière est arrivée la notion méconnue de « surmeurtre » [l’acharnement meurtrier – ndlr].](https://cdn.bsky.app/img/feed_thumbnail/plain/did:plc:6thjp7ee4xn3vnxkvembsali/bafkreidi234gz6xhmem2nqjq2ojlkaprg4h3gvnxosy2kdgfabygucyb4y@jpeg)
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· Jun 1