Compagnon de route du Conservatoire national du jeu vidéo. Relecteur pour @thirdeditions.bsky.social et « Images des mathématiques » — C.N.R.S.
Avatar et image d’en-tête : Naoko Shimoda.
Et dans « Antidote » : « Dans cette acception, il était employé le plus souvent au féminin. »
Et dans « Antidote » : « Dans cette acception, il était employé le plus souvent au féminin. »
Pour le moyen français, on a le « D.M.F. » :
Pour le moyen français, on a le « D.M.F. » :
En réalité, ce n’est également pas avant le dix-septième que le masculin surpasse le féminin.
En réalité, ce n’est également pas avant le dix-septième que le masculin surpasse le féminin.
L’exclusion de telles interactions s’étend bien entendu et tout particulièrement aux relations affectives. (Ici, on est censé avoir « mariées », puisque c’est « personnes » que l’adjectif qualifie, et non « époux ».)
L’exclusion de telles interactions s’étend bien entendu et tout particulièrement aux relations affectives. (Ici, on est censé avoir « mariées », puisque c’est « personnes » que l’adjectif qualifie, et non « époux ».)
Même si l’on n’aime pas cette bête-là, on évitera de lui envoyer un coup de pied (ses dizaines de pattes ne lui donnent pas pour autant l’avantage). On ne saurait non plus lui envoyer de gifle, indissociable au sens propre de la joue, dont elle était synonyme jusqu’au dix-septième siècle.
Même si l’on n’aime pas cette bête-là, on évitera de lui envoyer un coup de pied (ses dizaines de pattes ne lui donnent pas pour autant l’avantage). On ne saurait non plus lui envoyer de gifle, indissociable au sens propre de la joue, dont elle était synonyme jusqu’au dix-septième siècle.
Même si l’on n’aime pas cette bête-là, on évitera de lui envoyer un coup de pied (ses dizaines de pattes ne lui donnent pas pour autant l’avantage). On ne saurait non plus lui envoyer de gifle, indissociable au sens propre de la joue, dont elle était synonyme jusqu’au dix-septième siècle.
« On rapproche du nom “scorpion” le nom “scolopendre”, […] arthropodes venimeux dont les noms commencent par “sco-” ; […] on arrêtera là le parallèle et on se souviendra que si l’on dit “un scorpion”, c’est “une scolopendre” que l’on doit dire. »
www.academie-francaise.fr/le-nombre-ec...
« On rapproche du nom “scorpion” le nom “scolopendre”, […] arthropodes venimeux dont les noms commencent par “sco-” ; […] on arrêtera là le parallèle et on se souviendra que si l’on dit “un scorpion”, c’est “une scolopendre” que l’on doit dire. »
www.academie-francaise.fr/le-nombre-ec...
Les noms féminins ne sont pas épargnés par le mégenrage. Il faut dire qu’au-delà de nos étourderies, il existe des centaines de mots propres à nous faire assoir entre les deux chaises de cette binarité. D’ailleurs, l’Académie française a mis en garde contre un certain millepatte chasseur…
Les noms féminins ne sont pas épargnés par le mégenrage. Il faut dire qu’au-delà de nos étourderies, il existe des centaines de mots propres à nous faire assoir entre les deux chaises de cette binarité. D’ailleurs, l’Académie française a mis en garde contre un certain millepatte chasseur…
www.insee.fr/fr/statistiq...
A également été féminisée après les trois éditions précédentes une occurrence d’« astragale ». C’est le seul nom masculin pas trop rare se terminant par ‹ gale › (autrefois, aussi ‹ astragal ›). Il subit l’influence de la gale, de la cigale, de la mygale, de la fringale, de la martingale.
A également été féminisée après les trois éditions précédentes une occurrence d’« astragale ». C’est le seul nom masculin pas trop rare se terminant par ‹ gale › (autrefois, aussi ‹ astragal ›). Il subit l’influence de la gale, de la cigale, de la mygale, de la fringale, de la martingale.
L’académicien est même susceptible de trébucher sur une coquille dont il avait par trois fois (soit 200 ans de dictionnaire) su se garder. Le temps d’un déterminant, la loi grammaticale du silence a été rompue.
L’académicien est même susceptible de trébucher sur une coquille dont il avait par trois fois (soit 200 ans de dictionnaire) su se garder. Le temps d’un déterminant, la loi grammaticale du silence a été rompue.
PEUCHÈRE !
Voici un mot emblématique du français de Marseille (et plus largement de Provence) aux origines peu connues et parfois employé bizarrement. Il vient du provençal 𝘱𝘦𝘤𝘢𝘪𝘳𝘦 qui désigne le pécheur, pas celui qui pêche les poissons mais le pécheur qui commet des péchés.
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PEUCHÈRE !
Voici un mot emblématique du français de Marseille (et plus largement de Provence) aux origines peu connues et parfois employé bizarrement. Il vient du provençal 𝘱𝘦𝘤𝘢𝘪𝘳𝘦 qui désigne le pécheur, pas celui qui pêche les poissons mais le pécheur qui commet des péchés.
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Le mieux que j’aie personnellement réussi à trouver, c’est cette occurrence dans l’« Histoire de la Révolution française » de Thiers, dont la première édition serait de 1823-1827.
Le mieux que j’aie personnellement réussi à trouver, c’est cette occurrence dans l’« Histoire de la Révolution française » de Thiers, dont la première édition serait de 1823-1827.